Autofinancement : Différence entre versions
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On peut déjà réfléchir à ses tarifs de cotisation, réparations, pièces d'occasion mais aussi la marge sur les pièces neuves. | On peut déjà réfléchir à ses tarifs de cotisation, réparations, pièces d'occasion mais aussi la marge sur les pièces neuves. | ||
− | Certains organismes sociaux peuvent proposer des bons d'achat ou de réparation pour leurs bénéficiaires (ex. de Tulle : 90% d'aide via le RSA, 100 € via le CCAS, 100% par l'institut Don Bosco). Ne pas hésiter à leur proposer, ça permet d'être rémunéré au juste prix pour des activités qu'on mène déjà mais qu'on fait souvent à prix dérisoire quand le public a peu de moyens. | + | Certains organismes sociaux peuvent proposer des bons d'achat ou de réparation pour leurs bénéficiaires (ex. de Tulle : 90% d'aide via le RSA, 100 € via le CCAS, 100% par l'institut Don Bosco). Ne pas hésiter à leur proposer, ça permet d'être rémunéré au juste prix pour des activités qu'on mène déjà mais qu'on fait souvent à prix dérisoire quand le public a peu de moyens. Une mairie ou une agglo peut aussi proposer ce genre d'aide. |
Quand un personne vient réparer son vélo, bien penser à lister avec elle ce qu'elle doit payer, ex.: 1 adhésion à prix libre, quelques pièces à prix libre, du temps de réparation avec les conseils des membres de l'asso. Prix libre + prix libre + prix libre, c'est souvent un montant plus élevé qu'un simple prix libre. | Quand un personne vient réparer son vélo, bien penser à lister avec elle ce qu'elle doit payer, ex.: 1 adhésion à prix libre, quelques pièces à prix libre, du temps de réparation avec les conseils des membres de l'asso. Prix libre + prix libre + prix libre, c'est souvent un montant plus élevé qu'un simple prix libre. |
Version actuelle datée du 2 octobre 2023 à 09:09
On peut déjà réfléchir à ses tarifs de cotisation, réparations, pièces d'occasion mais aussi la marge sur les pièces neuves. Certains organismes sociaux peuvent proposer des bons d'achat ou de réparation pour leurs bénéficiaires (ex. de Tulle : 90% d'aide via le RSA, 100 € via le CCAS, 100% par l'institut Don Bosco). Ne pas hésiter à leur proposer, ça permet d'être rémunéré au juste prix pour des activités qu'on mène déjà mais qu'on fait souvent à prix dérisoire quand le public a peu de moyens. Une mairie ou une agglo peut aussi proposer ce genre d'aide.
Quand un personne vient réparer son vélo, bien penser à lister avec elle ce qu'elle doit payer, ex.: 1 adhésion à prix libre, quelques pièces à prix libre, du temps de réparation avec les conseils des membres de l'asso. Prix libre + prix libre + prix libre, c'est souvent un montant plus élevé qu'un simple prix libre.
Ateliers discussion sur les modèles économiques
Rencontres de Bayonne 2018
Aux rencontres inter-ateliers de Bayonne en 2018 nous avons mis en commun nos bonnes idées et listé aussi les mauvaises . Si ça peut vous éviter des déboires les voici.
Ce qui fonctionne :
-L’entraide entre les ateliers d’un même territoire.(on pourrait même créer une tontine entre ateliers)
-Mutualisation et travail inter-réseau : Contactez le réseau via votre RG (délégué régional)
-Varier les activités :Bourse aux vélo, Promenades accompagnées, Interventions à l'extérieur,Cours spécialisés de mécanique ,Cours "rouler en ville" aux adultes.http://www.vieuxbiclou.org/?page_id=2332
-Faire des appels aux dons matériels
-Pouvoir fonctionner sans salarié
-Recentrer les bénévoles sur la formation . Le temps donné par le bénévole est utilisé pour se former à la mécanique ou à l’accueil. Ça soude le groupe.
-Laisser le salarié sur les fonction support et mettre ça en avant quand on demande une subvention.
-Vendre des prestations aux collectivités ou aux entreprises (voir atelier mobile)
-Louer aux adhérents le matériel (box à l’atelier et outils)
-Monter un partenariat avec les bailleurs fonciers
-Demander une aide au fond de développement de la vie associative.
-Demander une subvention à court terme , un lieu .
-Considérer la sub comme un tremplin.
-S’investir dans de bonnes relations avec les collectivités territoriales (Tenir un cahier contacts/engagements réciproques)
-Valoriser l’impact sur le lien social
-Désigner un responsable de la com.
- une piste locale de financement : certains magasins (idéalement des magasins bio) proposent une ristourne à leurs clients qui ont pris une carte de fidélité. Une asso vélo peut proposer à ses adhérents de faire ses courses sur le compte de l'asso et l'asso gagner quelques euros par mois pour payer café, jus de fruits, confitures ou autres. Ça permet aussi de faire connaître l'asso si le magasin met une affiche pour expliquer le truc et ça permet d'inciter les adhérent·es à faire ses courses dans un petit commerce local.
- se faire financer des vélos de location par une collectivité locale en précisant dans la convention que l'association devient propriétaire des vélos au bout de 3 ou 4 ans de service. Durant cette période, la location et éventuellement un amortissement de caducité (compensé par d'autres demandes de subvention) permettent d'améliorer ses recettes et sa trésorerie. La location demande du temps et de l'espace de stockage, il faut des subventions pour que ce soit viable.
Ce qui ne fonctionne pas :
-Trop de salariat
-Mauvaise répartition des postes.
-Les permanences tenues par un.e salarié.e
-Les réparations avant la vente par un.e salarié.e
-Réparation pour vente par les animateurs bénévoles (ils vaut mieux qu’ils fassent l’aide ou l’accueil)
-Le ou la salarié.e qui doit chercher des subventions pour se financer
-courir après les subventions
-Mauvais accueil
-Se renfermer sur un noyau de bénévoles anciens
-Devenir trop gros ,trop grand parfois il vaudrait mieux essaimer , ouvrir d'autres ateliers .
-Modifier le modèle économique dans un moment d’embellie.
-S’assujettir à la TVA !!
Lors des rencontres régionales Auvergne-Rhône Alpes, octobre 2017, au Chat Perché
Fichier:2017-10-21-CR-Rencontres-rég-Modèles-économiques.odt