Bikewar
Plus ou moins punk, la bikewar peut paraitre violente pour certains mais relève d'une atmosphère particulière. Un évènement trash à organiser, mais aussi à bien encadrer.
Deux videos illustrent cet évènement et notamment le degré d'engagement physique.
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Une bikewar, c'est quoi ?
Une bikewar, ou guerre du vélo à vélo, consiste généralement, en l'organisation d'une destruction massive de vélo.
Chaque participant doit tenter de détruire les vélos de ses adversaires tout en gardant le sien intact. Le dernier qui roule a gagné. Chacun se protège à l'aide casque, d'épaulette et autre pour éviter les blessures.
L'espace est délimité, en rond, en huit ou dans un carré. Une limite de temps peut être imposée.
Comment organiser une Bikewar ?
- Trouver un terrain adéquate, plat, avec de l'espace
- Préparer des vélos à détruire
- Organiser un circuit délimité à l'aide d'objet si possible mou (Pneu par exemple)
- Avoir une pharmacie
- Déterminer clairement les règles avec les participants
- C'est parti !
Les ateliers qui pratiquent
La version Grenobloise : la bikewar est une joute à vélo dans un pur style punks-gentlemen. Deux équipes s’affontent et tentent, au sein d’une arène, de détruire les vélos de l’équipe adverse. Un arbitre-bonimenteur anime la rencontre en chauffant les athlètes et les spectateurs. Il arbitre quand il a le temps.
La joute se décompose en trois tiers-temps de trois minutes. L’équipe gagnante est celle qui a les vélos en meilleur état à la fin du troisième tiers temps. Tous les coups sont permis, mais uniquement sur les vélos, car l’esprit chevaleresque habite les participants.
Les vélos en compétition sont parfois préparés des mois à l’avance. Mais parfois non. En réalité, c’est surtout un bon défouloir qui sert à désengorger l’atelier des vélos de course enfants.
- Mini Winter Bike festival de Portland (USA)
On voit dans la vidéo qu'une des variantes repose sur le droit de taper les participants. Beaucoup plus punk que le volet grenoblois.