Synthèse du questionnaire sur la coopération inter-ateliers

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Ce questionnaire est issu d'une envie de creuser la question des coopérations, il est à l'initiative du groupe Territruc de l'Heureux Cyclage. Face au constat joyeux qu'en 2017, il y plus d'une centaine d'ateliers, dans beaucoup de territoires, notamment ruraux et que les distances entre les ateliers voisins ont respectivement diminuées par rapport au commencement du réseau. De plus, dans les faits de nombreux ateliers coopèrent de manière informelle sur les territoire et parallèllement à cela, se sont constituées à partir de 2014, les premières Clavettes, à Lyon, en IdF, à Grenoble et Saint-Étienne. Le réseau arrivait donc à un moment où il s'interrogeait, il souhaitait repenser son lien avec les ateliers et la forme que prend les liens entre les ateliers d'un même territoire. Plus d’une centaine d’ateliers ont répondu durant l’automne 2017, à ce questionnaire, les principaux retours sont listés plus bas.

Liens entre les ateliers

2/3 des ateliers répondant sont en lien de coopération avec d’autres. Ils sont en moyenne en lien avec 3,5 autres ateliers (plus ou moins voisins).

3/4 des autres qui ne sont pas en lien souhaiteraient développer des liens de coopération avec d’autres.

Des liens qui créent du commun

On retrouve ainsi majoritairement :

- Des échanges de matériel,

- Des discussions et conseils sur les bonnes pratiques,

- De la création et de la mise en place d'événements communs.

Même si ce n'est pas toujours simple

Les ateliers répondants citent alors même quelques obstacles qui viennent freiner le déploiement de la coopération, notamment :

- l'isolement géographique,

- le manque de moyens humains,

- le manque de priorité pour l’asso

- les divergences de valeurs voire d’entente humaine, voire pas de volonté du tout (rarement cité)

Pistes de la mise en réseau local

L'enquête met en lumière les pistes suivantes :

- La plupart de ces mises en lien émane d’une dynamique de réseau, notamment de par L’Heureux Cyclage ;

- Par essaimage ensuite (demande d’aide ou proposition d’aide d’anciens);

- Des rencontres et visites mutuelles informelles ;

- On note aussi le phénomène d’ "exode" : une personne active d’un atelier déménage et va créer un autre atelier ailleurs;

- Des appels à projet sur un même territoire (pour l'organisation d'événements, récup en déchètterie, etc...).

Activités de coopération

Liste des activités de coopérations partagées par les ateliers du réseau

Les exemples de coopération entre ateliers proches sont plus détaillés sur cette page.

Autres activités communes recensées

Il y a bien entendue une longue liste de coopération possibles (qui varient en fonction des ateliers, des envies, des moyens disponibles) : vélos de courtoisie mutualisés, balades (événements communs), concertation et plaidoyer groupé, ateliers création en commun, atelier en mixité choisie, etc...

Complémentarités entre les ateliers

Les ateliers se développent et ne se ressemblent pas tant par l'espace dont ils disposent, que leur modèle économique, que leurs activités :

- capacité d’accueil et de stockage,

- atelier soudure ou pas,

- le type de vélo bricolés : VTT Vs vélos de ville,

- la question de l'antériorité : Ancienneté Vs nouveau. Compétences, vieux outils,

- la localisation sur un même territoire : quartiers d’agglo différents,

- le modèle économique et son lien avec l'accessibilité de l'atelier. Adhésion prix libre VS adhésion un peu chère, variété des publics, etc...

- Variété des projets portés en général, Vélo-école, d’autres non, accessibles aux autres (?),

- Partenariat différents vers l’extérieur, réseau politique et autre à mutualiser.

Freins et succès

Principales difficultés rencontrées directement par les ateliers pour coopérer

Ici sont recensées dans l'ordre (en termes d’occurrence ?) les principales difficultés évoqués par les ateliers dans l'enquête :

- Manque de temps (effet réseau),

- Distance entre les ateliers,

- Différence de valeurs,

- Priorité d’activités,

- Intérêts communs, etc...

Difficultés à termes

Et celles recensées sur un temps plus long :

- Le temps ; (j'ai choisi de séparer le temps du point d'après)

- la centralisation de la coordination : avec le souci de faire reposer les projets sur seulement quelques personnes, la mobilisation des bénévoles ;

- les problèmes de communication entre associations ;

- les rotations des tâches ;

- le fait d'accepter que ça aille lentement ;

- Manque d’objectifs communs ;

- l'effet réseau (peut-être à développer plus ?) ;

- la baisse des contrats aidés ;

- les problème internes des ateliers pour dynamiser le collectif. Priorités (??) ;

- la confiance qui se perd.

Satisfaction

Il y a bien entendu à court-termes plein de points de satisfaction mentionnés par les ateliers dans l'enquête :

- les échanges humains et rencontres : amour, bonne entente et collaboration ;

- les événements communs ;

- le principe de non-concurrence ;

- l'essaimage effectif (est-ce qu'on ne renverrait pas ici vers le kit de l'essaimage? c'est pour ça que j'ai mis le lien) (conseils, formations…), encouragements ;

- la filière récupération ;

- la mutualisation de moyens ;

- le sentiment de ne pas être seul·e avec notamment les solidarités possibles en cas de coups durs ;

- la connaissance et la reconnaissance induites par ce travail ;

- des conflits potentiels absorbés/atténués.

Facteurs de réussite et solution

Ici, il est question d'essayer de prendre de la hauteur, de pointer les facteurs facilitateurs et les réussites d'une coopération fructueuse :

- le fait de garder de la complémentarité et l’autonomie en avançant dans la même direction ;

- le choix de rester informels ;

- les demandes de subvention (les obtenir, les mutualiser, c'est pas clair ?) ;

- trouvé local (pas clair pour moi, le chercher à plusieurs, ou le fait d'avoir un local ?) ;

- création d'association en dc (je ne comprends pas dc ?) ;

- des outils de partage adapté, framasoft… Et le dialogue, bien sûr !

- l' intervention d'intervenant·es externes du champs de l'éducation populaire pour identifier projets communs ;

- les rencontres physiques, notamment grâce à une énergie motrice, les rencontres régionales ;

- la convention Clavette avec le réseau (préciser ? Pas clair pour moi) ;

- l' affirmation de l’appartenance à la Clavette dans l’atelier, avec une vraie visibilité pour les bénévoles.

Répercussion sur les ateliers en pratique

In fine, l'enquête fait ressortir pour les ateliers les répercussions concrètes des pratiques de coopération pour les acteliers :

- Plus de récupérations de vélos (même si pour certains ateliers c'est encore trop tôt pour le dire) ;

- Peu ou presque. Ou on ne sait pas trop, trop tôt pour le dire. ( je l'enlèverai et laisserais plutôt la parenthèse rajoutée en haut) ;

- Plus de la visibilité ;

- Plus d'adhérent·es (au global) ;

- l'obtention d’un local ;

- la création de nouveaux ateliers (processus d'essaimage effectif)