Français :
Vulcanisation au soufre : formation (généralement avec de l'énergie thermique) d'un réseau tridimensionnel à partir d'un élastomère (insaturé) brut possédant des doubles liaisons carbone-carbone (>C=C<) (exemples : caoutchouc naturel (NR), SBR, BR) et d'un système de vulcanisation à base d'un agent réticulant (appelé aussi agent de pontage), tel le soufre S8 (cyclique), d'activateur(s) et d'accélérateur(s). D'autres constituants sont incorporés (charges, plastifiants, stabilisants (agents protecteurs), etc.).
Pour un grade d'élastomère donné, le nombre de ponts sulfure (en bleu) entre les chaînes de l'élastomère et le type de ponts (longueur : ponts mono-, di-, polysulfure) dépendent du type d'accélérateur(s) et des taux (paramètres importants de la vulcanisation ; taux exprimés en pce, déterminés en formulation) de soufre et d'accélérateur(s).
Densité pontale* : généralement, très peu de ponts sont formés : environ un pont tous les 50 à 100 motifs de répétition ; par exemple, dans cet intervalle, l'allongement à la rupture diminue si la densité pontale augmente ; c'est le contraire pour la dureté et pour le module de Young statique.
Type de ponts (un des paramètres importants de la vulcanisation) : le nombre d'atomes de soufre d'un pont peut varier de 1 à environ 10. Les propriétés mécaniques augmentent avec la longueur des ponts ; c'est le contraire pour la résistance à la chaleur (appelée aussi stabilité à la chaleur ou tenue thermique).
*La densité pontale, appelée aussi densité de
réticulation, est égale au nombre de ponts par unité de volume. C'est un des paramètres importants de la vulcanisation (toutes les propriétés en dépendent).